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Océane Meklemberg

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La Marmotière éditions et toi

- Comment vos chemins se sont-ils croisés ?

J’ai eu l’occasion de travailler une première fois avec Camille lorsqu’elle était aux Éditions Bordas. Le courant est bien passé et nous avons gardé un bon souvenir de cette collaboration. Puis, lorsqu’elle est arrivée à la Marmotière, elle m’a recontactée pour me proposer de travailler de nouveau ensemble, avec Raphaëlle, sur la collection La Maison des Yogis.

- En quelques mots, où as-tu puisé ton inspiration pour illustrer la collection La maison des Yogis ?

Je m’inspire essentiellement du quotidien, car le projet s’y prête très bien !

Les livres et toi

- Quel est ton livre préféré ?

De loin, et sans hésiter : Alice aux pays des merveilles.

- À ton avis, quels sont les ingrédients indispensables pour qu’un livre séduise tant les enfants que leurs parents ?

Je pense que l’humour est un des ingrédients essentiels pour qu’un livre séduise. On se souvient toujours de quelque chose ou de quelqu’un qui est drôle.

Alors si l’on parvient à faire sourire ou à faire rire les petits et grands lecteurs, le tour et joué ! Bien entendu, on peut le mélanger à d’autres ingrédients, comme par exemple la loufoquerie ou la tendresse, afin d’agrémenter le capital séduction du livre.

Le dessin et toi

- Devenir illustratrice, c’était un rêve d’enfant ?

J’adorais dessiner enfant, raconter des histoires, offrir des dessins à mes parents ou à la maîtresse, participer à des concours de dessin à l’école, dessiner mes personnages de dessins animés préférés, mais je ne me suis jamais posé la question de savoir si ça pouvait être un métier.

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Le rêve de devenir illustratrice est arrivé plus tard, à l’adolescence, je crois. À cette époque, je fréquentais des forums de dessins ou il y avait des dessinateurs amateurs, mais aussi professionnels. Le fait de voir que certains en faisaient leur métier m’a stimulée à fond, et m’a donné envie de devenir illustratrice ! Alors, j’ai envoyé ma candidature à plein d’école, mais j’ai été prise nulle part tellement j’avais le niveau de dessin d’un enfant de 3 ans. Alors je me suis tournée vers le graphisme en me disant que c’était peut-être plus concret et plus sûr, et j’ai alors été prise dans une école de graphisme. En sortant de l’école, je me suis rendu compte que le métier de graphiste n’était pas fait pour moi, et je suis finalement retournée à mon envie première : être illustratrice.

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- Pourrais-tu nous décrire ta journée type de travail ?

Le matin, je m’occupe d'administratif avant de me rendre à mon atelier où je travaille sur les projets du moment, à mon rythme. En général, la veille, je note sur un petit carnet un ou plusieurs objectifs que je me fixe pour le lendemain, et je pars de l’atelier une fois ces objectifs atteints ou que je sens que mes limites de productivité sont dépassées. Quand j’ai un peu de temps, ou que je ressens le besoin d’une pause, je m’autorise une illustration personnelle (et puis bon, on ne va pas se mentir : un petit gros tour sur les réseaux sociaux).

Un peu plus de toi

- Ce que tu aimes le plus

Manger, dormir, les câlins, rire, voyager et surtout, être libre.

- Ce que tu détestes par-dessus tout

Qu’on me réveille brutalement, qu’on pique dans mon assiette sans me le demander, le lait de coco et les rabat-joies.

Et après ?

- Peux-tu nous parler de tes projets (s’ils ne sont pas secrets!) ?

J’ai un projet personnel de livre jeunesse, que j’ai déjà proposé à différents éditeurs. Pour le moment, il n’a pas trouvé de maison, mais je compte l’améliorer cette année, notamment au niveau du déroulé du récit/de la narration, afin de le proposer à nouveau.

À part ce projet, je travaille en ce moment sur différents projets de commandes en édition et en presse, mais je n’en dis pas plus.

- Quel livre rêverais-tu d'écrire ?

Si mon projet personnel de livre jeunesse aboutissais, j’en serais déjà très heureuse !

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